L’ivermectine (IVM), médicament anthelminthique microfilaricide, est utilisé depuis 1988 pour le traitement des infections parasitaires (arthropodes et les nématodes) chez les animaux et les humains. L’IVM est un médicament relativement sûr s’il est utilisé dans le cadre de son AMM pour le traitement de la gâle humaine. L’ivermectine est un dérivé de l’avermectine qui sont utilisés dans le monde agricole comme pesticide.
L’utilisation de l’IVM a considérablement augmenté depuis l’épidémie de COVID-19 en raison de la publication d’articles suggérant qu’il pourrait être utilisé pour lutter contre l’infection par le SRAS-CoV-2. Des rapports contradictoires sur l’efficacité de l’IVM inhibant la prolifération du SRAS-CoV-2 ont été publiés. Malgré la preuve scientifique que les niveaux de dosage requis pour que l’IVM ait un effet systémique sur le SRAS-CoV-2 sont bien supérieurs à ceux approuvés par la FDA, beaucoup pensent qu’il a des propriétés curatives. Les propriétés antibactériennes de l’IVM, bien que les preuves en soient basées sur des tests in vitro, sont préoccupantes car une utilisation prolongée pourrait entraîner une dysbiose intestinale voire une neurotoxicité. Le microbiote intestinal constitue le plus grand réservoir de bactéries de l’organisme. De plus en plus de travaux montrent combien l’hôte et son microbiote intestinal sont dépendants l’un de l’autre, et soulignent l’importance de l’axe intestin-cerveau.
Les neurotransmetteurs comme l’histamine, l’acétylcholine, la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline/adrénaline/(norépinéphrine/épinéphrine) agissent comme des neuromodulateurs dans le système nerveux central. Ils jouent un rôle dans des comportements complexes des fonctions cognitives telles que l’apprentissage et…
La vitamine A est une vitamine liposoluble essentielle pour plusieurs processus physiologiques important comme la vision, la croissance cellulaire, le développement osseux, la fonction de barrière épithéliale, la reproduction et l’immunité.
La cécité nocturne en cas de déficit en vitamine A était reconnue par les anciens Égyptiens et Grecs, et de nombreuses autorités depuis Galien préconisaient le foie comme médicament curatif. À l’échelle mondiale, la carence en vitamine A est un important problème de santé publique. La supplémentation est considérée comme une intervention clé pour réduire considérablement le taux de morbidité et de mortalité infantiles dues à des maladies évitables dans les pays où la mortalité des moins de cinq ans est élevée. Il est reconnu comme l’une des interventions les plus rentables pour améliorer les taux de survie des enfants. Une supplémentation en vitamine A est ainsi proposée pour le traitement de la xérophtalmie (la cécité nocturne est un problème majeur dans les pays en développement), ou encore de la rougeole et d’autres maladies virales.
La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) ou « Maladie de Charcot » est une pathologie neuromusculaire progressive et fatale caractérisée par la mort progressive des neurones moteurs, neurones qui commandent entre autres la marche, la parole, la déglutition et la respiration.
Le régime cétogène pauvre en glucides et riche en lipides a récemment été popularisé dans la presse, vantant de multiples avantages pour la santé tels que la perte de poids et l’augmentation de l’énergie. Dans ce régime « à la mode », l’alimentation est très pauvre en glucides (5%), et très riche en lipides induisant la cétose. Un véritable régime « céto » thérapeutique, dont le but est la perte de poids, n’est pas seulement pauvre en glucides, il l’est également en protéines (5%). Or les acides aminés constituants les protéines sont les « briques » pour la synthèse de différentes protéines : neurotransmetteurs, immunoglobulines, enzymes, collagène etc.
Les trouble du spectre de l’autisme (TSA) regroupent un ensemble de troubles neuro-biologiques qui agissent défavorablement sur le développement cérébral des « autistes ». Ils se caractérisent notamment par des dysfonctionnements dans la communication socio-émotionnelle, les interactions sociales, les comportements, la mentalisation comme la compréhension des codes sociaux et la compréhension intuitive des sentiments des autres.
Le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) est l’une des affections psychiatriques les plus courantes chez les enfants et les adolescents. Le TDAH persiste souvent à l’âge adulte (dans plus d’un tiers des cas) en entrainant une altération du fonctionnement social et professionnel.
Le traitement du trouble TDAH est principalement basé sur des psychostimulants et au méthode de psychothérapie. Le méthylphénidate « proche structurellement d’une amphétamine est utilisé régulièrement pour « soigner » les troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité. Si ces médicaments sont généralement efficaces à court terme sur les symptômes, l’efficacité est mal connue à long terme, alors que les effets secondaires »sont bien répertoriés et relativement fréquents, comme des nausées, maux de tête, perte d’appétit, difficultés de sommeil.
Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur sévère et chronique défini par l’alternance d’épisodes thymiques (déséquilibre de l’humeur avec épisodes de dépression ou d’excitation) et de périodes variables de normothymie. Il entraîne une dégradation du fonctionnement général et de la qualité de vie.
Les mitochondries sont couramment appelés les « centrales énergétiques » du corps humain. Ce sont des structures spécialisées présentes dans toutes les cellules du corps humain, à l’exception des globules rouges. En oxydant le glucose ou les acides gras, la respiration mitochondriale produit des molécules d’ATP essentielles au développement et à l’activité des cellules.
Dans notre cerveau, la transmission de l’information par voie chimique, se fait grâce à des molécules appelées neurotransmetteurs ou neuromédiateurs. Les neurotransmetteurs ont un rôle de régulation sur le circuit de l’information entre neurones : certains stimulent, accélèrent, atténuent ou freinent les messages. Les effets de ces neuro-hormones se traduisent à travers nos émotions : joie, peur, stress, colère ou peine, mais également dans la régulation des rythmes circadiens. En fait, ces messagers chimiques envoient des messages dans tout l’organisme, et pas uniquement dans le cerveau. Des exemples de neurotransmetteurs sont la sérotonine, la dopamine, la noradrénaline, l’acétylcholine, le glutamate, le GABA, la vasopressine, l’ocytocine, les endomorphines, etc.
Avoir des compulsions pour des aliments à forte teneur en glucides n’est pas seulement une question de « faim ». Cela peut-être un signe que votre corps essaye de rétablir certaines fonctions physiologiques importantes. L’envie de glucides, le désir irrésistible de consommer des aliments riches en glucides dans le but d’améliorer l’humeur, reste une construction scientifiquement controversée. Néanmoins, des plus en plus d’études scientifiques récentes indiquent un rôle primordial d’une hormone et neurotransmetteur : la sérotonine.
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) qui diminuent très efficacement la production d’acide chlorhydrique (HCL) au niveau de l’estomac, ont rapidement remplacé d’autres composés pharmacologiques tels que les antihistaminiques anti-H2 (famotidine, ranitidine) comme premier choix de traitement pour l’ulcère peptique, les ulcères gastro-œsophagiens ou oesophagites, le syndrome de Zollinger-Ellison, et le traitement de l’infection à Helicobacter pylori, entraînant jusqu’à présent une augmentation exponentielle de leur prescription. Mais de nombreuses études ont démontré une sur-prescription des IPP, y compris chez les nourrissons de moins de 1 an, entrainant des effets indésirables sur le long terme à cause d’une hypochlorhydrie. L’hypochlorhydrie a de nombreux effets néfastes sur la santé quand elle est prolongée en perturbant l’absorption de plusieurs micronutriments.
Le régime méditerranéen est un terme générique utilisé pour décrire le régime alimentaire des personnes vivant dans les pays riverains de la mer Méditerranée, notamment la Grèce, l’Italie, le sud de la France, la Crète, l’Espagne et certaines parties du Moyen-Orient.
La Grèce antique est le berceau de la tradition alimentaire méditerranéenne marquée, non seulement par la triade du pain, de l’olivier et de la vigne.
Le régime méditerranéen (MedDiet) est l’un des régimes alimentaires les plus largement décrits et évalués dans la littérature scientifique. Le régime méditerranéen est une façon de manger basée sur les cuisines traditionnelles de la Grèce, de l’Italie et d’autres pays bordant la mer Méditerranée.
Le régime méditerranéen se caractérise par une consommation élevée de légumes, de légumineuses, de fruits, de noix, de céréales, de poissons, de fruits de mer, d’huile d’olive extra vierge, de viandes blanches et une consommation un peu plus modérée de vin rouge et produits laitiers. La viande rouge et les sucreries ne sont consommées qu’occasionnellement.
La base du régime méditerranéen est d’adopter une alimentation locale, non transformée et avec une consommation de sel raisonnable.
La vitamine C, au delà d’être une vitamine clé du système immunitaire, est connue comme l’un des plus importants antioxydants du corps humain. Les recherches actuelles soulignent l’importance de la vitamine C à la fois pour la prévention des maladies et comme remède naturel très efficace pour accompagner le traitement des infections, des maladies cardiovasculaires et du cancer.
La vitamine C possède de puissants effets antiviraux, aide à lutter contre le stress oxydatif dû aux infections, aux pesticides, aux radiations, au stress et aux toxines, et présente une importante fonction protectrice pour presque tous les systèmes organiques humains. Elle assure également d’importantes fonctions anti-âge au niveau de la peau, des os et des articulations grâce à son rôle dans la synthèse du collagène.
Plusieurs facteurs sont associés au développement de la dépression, tels que l’exposition à des niveaux élevés de stress physiologique (infections chroniques) et/ou psychologique, une dérégulation progressive des neurotransmetteurs tels que la sérotonine et l’histamine, une réponse immunitaire anormale à l’origine d’une dysbiose intestinale et d’une neuroinflammation etc.
Si les antidépresseurs actuels ne sont assurément pas une solution parfaite pour certains patients, ils le sont certainement pour un grand nombre de patients, tant et si bien que le thérapeute se donne la peine de prendre en charge les effets indésirables mitochondriaux de ces médicaments puissants.
La médecine des micronutriments, appelée aussi micro-nutrition ou nutrithérapie, est une approche médicalisée de la nutrition. Elle s’intéresse à l’impact des micronutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments, acides gras, probiotiques…) sur la santé et vise à optimiser leur statut dans l’organisme. Partant du principe qu’une alimentation, même bien équilibrée, ne suffit pas à répondre de façon adaptée aux besoins spécifiques d’une personne, la micronutrition étudie alors l’impact des microconstituants sur le fonctionnement de chaque organe, pour ensuite traiter ou prévenir des maladies.