L’inositol est une molécule essentielle à de nombreuses fonctions biologiques. Sa supplémentation montre un intérêt clinique confirmé dans le SOPK et prometteur dans d’autres troubles métaboliques, psychiatriques et endocriniens.
La vitamine B3 existe sous deux formes bioactives principales dans le corps humain : la niacine (acide nicotinique) et la niacinamide (nicotinamide). La vitamine B3, d’abord découvert comme un remède contre une maladie nutritionnelle grave, est devenue une molécule centrale en dermatologie. Depuis les années 2010, la niacinamide devient un actif phare des crèmes et sérums pour peau grasse, acnéique ou sujette aux taches pigmentaires. Elle est également adopté dans les soins pour ses effets anti-âge, anti-rougeurs. Son histoire illustre parfaitement l’évolution de la dermatologie moderne et de la cosmétologie scientifique ou encore celle la médecine nutritionnelle. Par voie orale, le nicotinamide est mieux toléré que la niacine (acide nicotinique), notamment parce qu’il ne provoque pas de bouffées vasomotrices (flush), mais utilisé à de fortes doses (prolongés), ses effets bénéfiques ou négatifs sont encore mal compris. Son usage clinique pour divers maladies chroniques reste à approfondir par des essais cliniques rigoureux, tandis que la recherche se concentre aussi sur des dérivés du nicotinamide et sur des stratégies pour augmenter les niveaux de NAD⁺ dans les cellules, afin de maximiser les bénéfices thérapeutiques tout en minimisant les risques.
La choline est la plus méconnue des vitamines. Initialement classé dans la famille des vitamines B, elle a été déclassée de son statut de vitamine quand on a découvert que l’organisme était capable d’en fabriquer. Cette position a depuis été révisée en raison du fait que la synthèse endogène est insuffisante, ce qui rend l’apport en choline par l’alimentation indispensable. Malgré son rôle important dans la santé, la plupart des groupes de la population n’atteignent pas les apports adéquats en choline, et même certains groupes, comme les femmes enceintes ou en âge de procréer, courent un risque plus élevé d’avoir des apports sous-optimaux. Le nom choline est dérivé du terme grec désignant la bile (chole) car elle a été isolée pour la première fois dans la bile de bœuf en 1862. La choline joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé du foie et l’amélioration des capacités cognitives.
La vitamine D joue un rôle primordial dans le maintien de l’homéostasie phospho-calcique, et est essentielle au développement et au maintien de la minéralisation osseuse. La vitamine D est connue depuis près d’un siècle pour son action antirachitique. La déficience en vitamine D a des effets délétères sur le squelette avec des fractures, des douleurs
osseuses et des déformations des membres inférieurs, du thorax et du crâne chez l’enfant (rachitisme carentiel) ou des fractures/tassements vertébraux/douleurs osseuses avec ostéomalacie chez l’adulte. La vitamine D est caractérisée comme un régulateur de l’homéostasie du métabolisme osseux et minéral, mais elle peut également exercer des actions non squelettiques car des récepteurs de vitamine D ont été découverts dans divers tissus, notamment le cerveau, la prostate, le sein, le côlon, le pancréas et les cellules immunitaires.
La vitamine B3, niacine, ou PP (pour pellagra preventive), fait partie du complexe des vitamines B hydrosolubles, ce qui signifie qu’elles ne sont pas stockées dans l’organisme mais sont éliminées dans les urines chaque jour et donc doivent donc être apportés quotidiennement par l’alimentation. La niacine peut également être synthétisée par le corps, mais dépend dans ce cas de l’apport de son précurseur, un acide aminé : le tryptophane. Le tryptophane est ainsi l’acide aminé essentiel requis pour la synthèse de la sérotonine et de la mélatonine, mais aussi de la vitamine B3.
La vitamine A est une vitamine liposoluble essentielle pour plusieurs processus physiologiques important comme la vision, la croissance cellulaire, le développement osseux, la fonction de barrière épithéliale, la reproduction et l’immunité.
La cécité nocturne en cas de déficit en vitamine A était reconnue par les anciens Égyptiens et Grecs, et de nombreuses autorités depuis Galien préconisaient le foie comme médicament curatif. À l’échelle mondiale, la carence en vitamine A est un important problème de santé publique. La supplémentation est considérée comme une intervention clé pour réduire considérablement le taux de morbidité et de mortalité infantiles dues à des maladies évitables dans les pays où la mortalité des moins de cinq ans est élevée. Il est reconnu comme l’une des interventions les plus rentables pour améliorer les taux de survie des enfants. Une supplémentation en vitamine A est ainsi proposée pour le traitement de la xérophtalmie (la cécité nocturne est un problème majeur dans les pays en développement), ou encore de la rougeole et d’autres maladies virales.
La vitamine C, au delà d’être une vitamine clé du système immunitaire, est connue comme l’un des plus importants antioxydants du corps humain. Les recherches actuelles soulignent l’importance de la vitamine C à la fois pour la prévention des maladies et comme remède naturel très efficace pour accompagner le traitement des infections, des maladies cardiovasculaires et du cancer.
La vitamine C possède de puissants effets antiviraux, aide à lutter contre le stress oxydatif dû aux infections, aux pesticides, aux radiations, au stress et aux toxines, et présente une importante fonction protectrice pour presque tous les systèmes organiques humains. Elle assure également d’importantes fonctions anti-âge au niveau de la peau, des os et des articulations grâce à son rôle dans la synthèse du collagène.